Activité physique adaptée – avec Lena Rubin Enseignante APA chez Spormed

Suite à mon interview avec le Dr. Chaory sur l'activité physique adaptée, j'ai rencontré Léna Rubin...

Léna fait aussi partie du super plateau technique de Spormed, un centre de rééducation de traumatologie et de réadaptation à l'effort.

Léna est enseignante APA (Activité Physique Adaptée) et donc, elle est formée pour aider les personnes ayant une maladie ou une pathologie à reprendre une activité en fonction de leurs capacités.

C'est la première fois que j'ai rencontré Léna, et plutôt vous dire que je suis super fan ! :)

Vous allez voir, c'est une professionnelle à la hauteur des attentes : elle vous écoute et vous booste ! En plus de cela, elle vous donne des super conseils... Vous savez, le genre de conseils que je répète sans cesse : prendre soin de vous, prendre du temps pour vous.. Et tout ce blabla... :) ​

Si vous avez aimé cette vidéo, n'hésitez pas à le partager sur Facebook ! ;)

Version Audio (mp3)

Si vous n'avez pas le temps de voir la vidéo vous pouvez télécharger le mp3 et l'écouter quand vous le souhaitez.

Transcription de la vidéo

Bonjour et bienvenue sur Habitudes Santé, un site pour mieux vivre son surpoids ou son obésité.

Aujourd’hui, j’ai le grand plaisir de vous présenter Léna Rubin, Léna est une enseignante APA (Activité Physique Adaptée), on en a parlé un petit peu lors de la dernière vidéo avec le docteur Chaory.

Alors, j’ai décidé d’interviewer Léna parce que tout simplement c’est une professionnelle spécialisée, formée pour aider les personnes qui ont des pathologies, ou des maladies comme l’obésité, à reprendre un peu confiance en eux et à reprendre une activité physique malgré les douleurs.

Je vous laisse avec Léna et avec son interview parce que vous allez voir, elle risque de vous motiver! Ou en tout cas c’est l’objectif, je vous dis à tout de suite juste après le générique.

​[générique]

Alors, juste avant de commencer, et surtout si vous êtes nouveau sur Habitudes Santé, je voulais juste vous informer que vous pouvez télécharger gratuitement le guide « Je veux maigrir ». C'est un guide où je ne parle pas de manger-bouger puisque que sur ce sujet-là il y a énormément d’informations disponibles sur internet et pas que, mais plutôt du côté psychologique. Perdre du poids ce n’est pas que manger-bouger, il y a aussi beaucoup d’aspects psychologiques... il est entièrement gratuit, il suffit de cliquer juste ici (...)

Interview : "Activité Physique Adaptée"
avec Léna Rubin, enseignante APA chez Spormed

Sandra : Bonjour Léna, merci d’avoir accepté de répondre aux questions des lecteurs de Habitudes Santé, alors du coup tu es coach…d’activité physique adaptée...

Léna Rubin : alors pour être plus précise, je suis enseignante en activité physique adaptée.

Sandra : D’accord donc merci de préciser…

Léna Rubin : Voilà, je précise du coup au niveau du cursus, on sort d’un Master, du coup...j’essaye valoriser quand même notre niveau d’étude.

Sandra : alors justement, tu as toute la voie pour expliquer aux lecteurs qu’est-ce que c’est exactement ce fameux APA ou activité physique adaptée, c’est quoi ton travail ?

Léna Rubin : mon travail est à la suite d’un Master, où on a développé des compétences pour encadrer des séances d’activité physique adaptée pour des personnes ayant des pathologies chroniques. On sait du coup, c'est scientifiquement prouvé, que l’activité physique permet de maintenir, voire d’augmenter les capacités physiques.

Il faut savoir aussi que la reprise d’un mode de vie actif ne joue pas forcément que sur l’aspect physique, mais aussi sur l’aspect psychologique et social, c’est-à-dire diminuer ce sentiment d’anxiété, de dépression du fait du coup de se remettre en activité physique et du coup d’avoir aussi ce sentiment de compétence et de se dire "je peux y arriver malgré ma prise de poids". Au final, je peux faire de l’activité physique à partir du moment où elle est adaptée et où on l’on fixe des objectifs réalisables…

Sandra : d’accord, je pense que c’est un point très important parce que même nous, en tant que psychologues, on dit toujours que le meilleur antidépressif c’est justement reprendre une activité physique, mais pas forcément du sport, une activité physique, bouger pour se…

Léna Rubin : et puis aussi se sentir compétent, se dire "ben ouais je me prends en charge", prendre du temps pour soi aussi... Très important de prendre du temps pour soi, se dire voilà : "je suis compétent, j’arrive à le faire", et petit à petit d’avoir des objectifs réalisables et de faire le bilan à la fin, de se dire "ben au final, voilà je me sens bien dans ma peau malgré peut-être mes kilos, mais je me sens plus tonique, moins fatigué, moins essoufflé au quotidien", c’est vraiment essayer d’avoir un impact aussi sur le quotidien, via l’activité physique. "J’arrive mieux à me baisser pour me lacer les chaussures, j’arrive du coup à être moins essoufflé quand je monte mes escaliers". C’est plus ces aspects aussi de la vie quotidienne qui sont nos objectifs en tant qu’enseignants, du coup en activité physique adaptée c’est vraiment appliquer ce qu’ils peuvent apprendre dans l’activité physique et de l’appliquer dans leur quotidien pour vraiment favoriser leur autonomie au quotidien.

Sandra : Alors ça c’est un point important parce que tu viens de parler des objectifs en tant qu’enseignante, mais j’imagine que pour les patients, leur objectif c’est ce fameux chiffre sur la balance, comment on fait ?

Léna Rubin : Comment on fait ? Alors nous concrètement, on prend une mesure au début du protocole, ils viennent du coup pendant deux mois à raison de 3 fois par semaine pendant 1h30, puis ensuite un suivi de 1h30 une fois par semaine pour favoriser sur le long terme. Du coup, comment on évalue... nous la question du poids, on la prend au début, on passe sur la fameuse balance (qui fait peur pour eux). Ensuite on leur explique bien que le poids au final, on ne s’y intéresse pas trop, c’est la composition corporelle qui nous intéresse, c’est-à-dire qu’après on passe une impédancemétrie. Avec des capteurs et un circuit électrique qui nous permet de voir le taux de masse maigre, le taux de muscles, le taux de masses grasses et le pourcentage d’eau dans le corps. En gros, c'est toute la composition du corps qui nous intéresse. Le but ici c’est de diminuer la masse graisseuse, mais aussi de maintenir, voire prendre du muscle, pour vraiment tonifier tout le corps, du coup c’est plus ces aspects-là qu’on essaye de leur montrer. Au final peut être qu’ils ne vont pas forcément perdre beaucoup de poids. Ils vont plutôt régler leur balance énergétique dans le sens où ils vont augmenter les dépenses énergétiques, diminuer peut-être les apports, ce qui au final va peut-être favoriser la prise de masse maigre, et du coup de muscler et diminuer la masse grasse...

Donc voilà, c’est vraiment une question globale que le poids en lui-même pas forcément…

Sandra : c’est vrai que je me rappelle quand je travaillais justement à l’hôpital, il y avait toujours cette frustration, ma balance me dit que je n’ai pas maigri, mais après quand on leur demandait par rapport à la ceinture, là ils se disent "ah oui c’est vrai j’ai perdu deux points de ceinture, voire plus", est-ce que du coup tu ressens ça aussi ?

Léna Rubin : ah complètement ! Justement, au niveau de la ceinture, on prend aussi je voulais le préciser, le tour de taille et le tour de hanche. Même si la balance au final, elle ne bouge pas, les patients voient bien que là, ils sont beaucoup plus à l’aise dans leur pantalon, "j’ai perdu deux tailles, j’arrive du coup à serrer ma ceinture, etc." c’est en premier lieu ce qu’ils voient, "je suis plus tonique, je suis moins essoufflé, je me sens plus à l’aise"…c’est au niveau psychologique aussi où là vraiment y a une prise de conscience de se dire "ben oui, je peux" et au final si j’adapte c’est à moi aussi de me rendre acteur un petit peu de ma prise en charge, donc ça c’est notre but final : les rendre autonomes, leur faire prendre confiance en eux. 

Après on sait très bien qu' il y a des relais qui doivent se mettre en place, qui sont quasiment nécessaires pour pouvoir, sur le long terme, parler d'activité physique dans la vie quotidienne, ça c’est sûr.

Sandra : et du coup alors c’est quoi les relais pour être plus clair pour la vidéo ?

Léna Rubin : les relais c’est des associations sportives qui peuvent proposer des activités physiques qui sont adaptées, encore une fois. C’est pour des personnes qui ont des comorbidités, c’est-à-dire d’autres maladies qui s’ajoutent à leur obésité, des douleurs au niveau des hanches, des douleurs de genoux, du diabète, du cholestérol, peut-être d’autres maladies du style comme les problèmes cardiaques, enfin voilà... Il y a plusieurs choses à prendre en compte chez les personnes en surpoids ou obèses, et c’est pour ça qu’on parle d’enseignant en activité physique adaptée aux besoins de la personne, à ses capacités, à son évolution, à son rythme. 

"En #APA, on essaye de prendre la personne telle qu'elle est..." by Léna Rubin #spormed

Tweeter

Sandra : C’est important justement pour en venir là, parce que souvent la plupart des patients se plaignent "oui, mais moi j’ai mal aux genoux donc je ne peux pas", "oui, mais à cause de mon poids, je ne peux pas jouer avec mon enfant, je ne peux pas courir derrière lui, je suis fatigué"...

Est-ce qu’avec la douleur, qui est souvent un grand frein pour reprendre une activité physique, on peut quand même faire quelque chose ?

Léna Rubin : Tout à fait, malgré les douleurs, on essaye vraiment de trouver l’activité la plus adaptée pour ces personnes-là. Du coup, s’il y a trop de douleurs au niveau des genoux, des hanches, etc. , on va favoriser d’autres activités physiques, en essayant de travailler quand même en endurance. Cela peut être sur du vélo à bras, où là on mobilise seulement les bras, si vraiment les jambes, ce n’est pas possible.

Après on sait que remuscler permet aussi de, au long terme, diminuer les douleurs, donc c'est important de faire un peu d'activité malgré la douleur. Dans ces cas, on va diminuer l’intensité par exemple et augmenter un petit peu le pédalage, les rotations par minutes. C’est à nous, en tant qu’enseignant APA, de jauger un petit peu. "Est-ce que c’est une douleur ou un ressenti musculaire qui vous fait mal ?", parce que les personnes ont parfois des douleurs au niveau des muscles, ils disent "ah j’ai mal, j’arrête !" Alors que non c’est un ressenti musculaire, c’est votre quadriceps qui prend un petit peu…

"En #APA, on essaye d'adapter l'#activitéphysique en fonction des capacités des patients" by Léna Rubin #spormed

Tweeter

Sandra : Tout le monde sentirait…obésité ou pas obésité…

Léna Rubin : voilà, obésité ou pas obésité, à partir du moment où on est inactif, nos muscles n'ont plus l’habitude de travailler du coup forcément quand on reprend le sport et ben oui ça tire. Après il y a peut-être des courbatures, mais voilà il faut passer au-delà, il faut s’écouter, mais savoir aussi comment…

Sandra : pousser un petit peu…

Léna Rubin : voilà, pousser un petit peu dans l’effort dans la mesure du raisonnable...

Sandra : OK.

Léna Rubin : Nous, par exemple pour la perte de poids, on essaye de favoriser des fréquences cardiaques cibles, c’est-à-dire qu’on fait des tests d’effort au début et on a un pourcentage où on sait que la personne va puiser dans ses lipides (du coup dans ses graisses) et on essaye à chaque fois d’aller dans cette fourchette-là pour vraiment favoriser la perte de poids.

Sandra : D’accord, c’est intéressant donc c’est vraiment adapté…

Léna Rubin : voilà c’est personnalisé à chaque patient, chaque patient a ses fréquences cardiaques cibles, chaque patient a ses douleurs, du coup on adapte sur quel appareil on va le mettre, à quelle intensité, sous quel mode, parce qu’on peut aussi avoir du mode en continu ou en intermittence. Ça après, c’est des protocoles à nous de voir, mais voilà, normalement toute personne qui vient pour faire de l’activité physique, peu importe ses capacités, on essaye vraiment d’adapter du mieux qu’on peut.

Sandra : D’accord c’est intéressant, alors du coup je pense qu’il peut y avoir une certaine confusion : est-ce que je dois voir un kiné, est-ce que je dois voir un enseignant d’activité physique adaptée, comment on choisit, comment la personne sait que c’est plutôt toi qu’il faut voir plutôt qu’un kiné ou vice versa d’ailleurs ?

Léna Rubin : Alors pour être claire, en fonction des kinés et des APA...  Concrètement les kinés s’occupent de la phase de rééducation, du coup à partir du moment où il y a un membre lésé ou une incapacité, là on rééduque. Nous, on est au stade suivant, en gros où on réadapte, on est en reconditionnement physique de la personne. Du coup nous on s’occupe vraiment de l’aspect réentraînement à l’effort musculaire, après les kinés eux du coup s’appuient plus sur des méthodes de rééducation propres à une pathologie ou une incapacité physique. C’est vraiment une complémentarité, dans le sens où nous on s’occupe vraiment de la phase entre la rééducation et avant l’autonomie de la personne qui va aller faire du vélo ou marcher d’elle-même. On est un peu la passerelle post-rééducation, mais en même temps complémentaire. Pour des personnes qui sont en kiné, en rééducation, qui ont parfois besoin de réentrainement à l’effort, de travail en endurance, de travail musculaire... Pareil adapté en fonction de ces fréquences cardiaques cibles. Du coup en est complément, après on arrive à ne pas empiéter sur nos champs de compétences, mais voilà il faut savoir que nous on est plus basé sur la réadaptation à l’effort, c’est vraiment ça.

Sandra : D’accord, c’est intéressant. Alors je pense que j’ai juste une dernière question que j’allais oublier qui est importante pour les lecteurs... On m’a demandé justement à partir de quand on voit des résultats ? Alors forcément j'ai demandé ça dépend, c’est quoi des résultats ? parce que je sais bien que ça peut être perte de poids, s’affiner, se muscler, et en sport adapté, il y en à même d’autres, comme diminuer les comorbidités comme on a dit tout à l’heure, etc. De façon générale, disons que l’objectif des patients c’est de perdre du poids, s’affiner, et se muscler. Est-ce que tu penses qu’on arrive à avoir une idée de quand est-ce qu’on commence à sentir les premiers résultats ?

Léna Rubin : Alors, tout ça varie vraiment, les deux mots d’ordre sont la régularité et la progressivité. À partir du moment où la personne est régulière, là on essaye, par exemple dans nos protocoles, de rythmer à 3 fois par semaine à 1h30, si on maintient ce rythme-là, on aura des objectifs forcément sur un temps plus court. Après la difficulté c’est vraiment d’être régulier et la personne qui vient ici la plupart du temps, si justement il n’y a pas de relais et bien au final on reprend vite nos vieilles habitudes... Du coup, on ne peut pas estimer dans le temps une perte de poids à partir du moment où on ne sait pas combien de temps la personne pratique de l’activité physique, combien de fois par semaine, à quelle intensité, du coup c’est pour ça je ne peux pas trop répondre sur un ton imparti…

"En #APA, la régularité et la progressivité sont essientelles pour atteindre les objectifs" by Léna Rubin #spormed

Tweeter

Sandra : on revient toujours à la même conclusion, le résultat dépend de l’engagement du patient, de l’engament de la personne, si vraiment vous voulez agir…

"En #APA, le résultat dépend de l'engagement du patient" by Léna Rubin #spormed #activitéphysiqueadaptée

Tweeter

Léna Rubin : c’est vraiment individuel, c’est propre à chacun, si une personne reste motivée et qu'elle a des objectifs en tête bien précis, elle va faire l’effort, va devenir acteur un petit peu de sa santé, de son protocole et va dire voilà je vais être régulier, je vais m’astreindre à 3 fois par semaine... Au bout d’un moment, il faut que ce soit un plaisir aussi ! Ce n’est pas juste par sentiment de culpabilité, etc.

Sandra : ça ne marchera pas sinon…

"En #APA, l'#activitéphysique doit devenir un plaisir pour rester motiver" by Léna Rubin #spormed #activitéphysiqueadaptée

Tweeter

Léna Rubin : ça ne marchera pas ! Si c’est parce que c’est votre médecin qui vous oriente vers un protocole pour faire plaisir au médecin, ça ne marchera pas non plus ! c’est vraiment propre à chacun, il faut que l’individu s’approprie son programme, s’approprie ses objectifs. Du coup, à partir de ce moment-là, on sait que si c’est la personne qui s’engage d’elle-même, qui voit elle-même les besoins... là on sait qu'elle va être régulière. On a des personnes qu’on revoit et qui sont venues dans le protocole... Elles sont très, très bien maintenant et elles nous disent vraiment "ça me manque quand je ne fais pas de l’activité physique", ça devient vraiment un besoin nécessaire pour eux.

Sandra : des personnes qui à la base disaient détester le sport, ne pas pouvoir en faire…?

Léna Rubin : voilà tout à fait, maintenant c’est aussi un petit peu le déclencheur de "je fais ça pour ma santé", mais pas que ! Aussi, par plaisir, je prends du plaisir ça me fait du bien, je souffle, je prends du temps pour moi, et du coup ça me fait du bien ça me libère. 

C’est dans ces cas-là où on sait aussi que ça va aboutir à une perte de poids ! 

Mais déjà être mieux dans sa tête avant même de perdre du poids, c’est ça aussi qui est important.

Sandra : j’ouvre juste une parenthèse, parce que ceux qui commencent à connaître Habitudes Santé, c’est clairement le message que vous avez peut-être marre d’entendre... Mais c’est prendre soin de soi, prendre du plaisir et là les choses vont changer et le sport peut devenir un plaisir même si aujourd’hui vous détestez ça, faites-vous accompagner par des enseignants APA…

Léna Rubin : Tout à fait, c’est notre devoir aussi d’essayer de favoriser justement ce plaisir, et pas cette contrainte malgré les douleurs, malgré tous les problèmes, c’est vraiment de favoriser le plaisir aussi en se sentant compétent autonome, on se dit "je gère maintenant du coup que j’ai eu toutes ces informations-là je suis capable de…on fonce, voilà, je m’engage dans un mode de vie actif, jusqu’au bout"... c’est vraiment ça.

Sandra : du coup je suis super contente parce que c’est la première fois que je parle à un enseignant APA et qui parle exactement comme moi ! Vous voyez ?! On va continuer à vous tirer les oreilles (rires)... prendre du plaisir est essentiel pour un changement pour vous motiver, pour continuer de prendre du temps pour vous! Donc, il n'y a pas que moi qui parle comme ça, il y a aussi Léna, donc je suis très ravie et je ne sais pas si tu veux ajouter quelque chose à l’interview.

Léna Rubin : Juste qu’il ne faut pas perdre espoir, il y a toujours une solution ! Quand on veut faire de l’activité physique, à partir du moment où on adapte, où on a peut-être les personnes compétentes, parce qu’on est pas des coach sportifs, qui ont vraiment un versant médical sur toutes les maladies chroniques, l’obésité, tout comme les lombalgies chroniques, plein de pathologies qui au final sont améliorées via l’activité physique adaptée...

Du coup n’hésitez pas à essayer de trouver par chez vous des structures, comme spormed, Il n'y a pas forcément beaucoup de structures, c’est en progrès...  Mais surtout pas se démoraliser ! En tout cas via l’activité physique tout est possible et on peut vraiment adapter pour toutes les personnes.

Sandra : Super, merci beaucoup pour cette interview, personnellement forcément, vous savez déjà, j’ai adoré le message puisque c’est que c’est le même que le mien en version activité physique (rires) et peut-être à une prochaine fois...

Léna Rubin : A une prochaine fois du coup.

Sandra : merci beaucoup !

Si dans votre ville il y a des structures comme Spormed

N’hésitez pas à laisser leur coordonnées en commentaire​ ! ;)

Cliquez ici pour laisser un commentaire 0 Commentaires