Les Troubles du Comportement Alimentaire : Explications
De nombreuses personnes souffrent d’un trouble du comportement alimentaire, sans savoir comment se sortir de cette spirale infernale. Le rapport à la nourriture est devenu central dans notre société, d’autant plus que ces dernières années, il a été étroitement lié à l’image du corps, mais pas que. Les diktats du “corps parfait” mène de nombreuses personnes à faire attention à leur alimentation, parfois de façon obsessionnelle et restrictive.
Pourtant, plus vous cherchez à contrôler votre rapport à la nourriture moins vous allez sortir des compulsions alimentaires.
Nous avons créé un dossier complet, divisé en 3 parties, sur les compulsions alimentaires. Voici ici la première partie de ce dossier où nous verrons quels sont les troubles du comportement alimentaires, comment les identifier et surtout comment s’en sortir.
Avant de commencer...
Vous n'imaginez pas le nombre de personnes qui souffrent avec la nourriture ! En 2019, ça n'a plus de sens de continuer ainsi, nous sommes dans une ère de bien être et nous avons le droit d'être Libre de Manger en paix sans se prendre la tête et sans toute cette pression de la société !
Faites partie de ce mouvement plus positif envers soi et la nourriture pour nous aider à envoyer un message différent de celui des lobbies des régimes et de la minceur...
En partageant ce dossier, vous aiderez quelqu'un, peut-être même sans le savoir
On compte sur vous <3
Dans ce dossier, nous allons parler des sujets suivants :
Les troubles du comportement alimentaire : Définition
On vous donne d’abord les définitions classiques, puis on vous donnera la vision de Sandra sur les diagnostics.
Les troubles de l’alimentation, ou troubles des conduites alimentaires, troubles du comportement alimentaire, dénommés TCA, sont une perturbation du comportement alimentaire caractérisée par des habitudes alimentaires anormales, souvent associées au sentiment de perte de contrôle.
Ces troubles du comportement alimentaires vont avoir un impact significatif sur la santé physique et psychologique des personnes vivant avec un TCA. On parle majoritairement pour les TCA de l’anorexie et de la boulimie. Mais, les souffrances alimentaires peuvent avoir d’autres formes, comme nous allons le voir dans ce dossier.
Si l’anorexie et la boulimie sont plus associées aux femmes, il y a autant de femmes que d’hommes qui souffrent d’hyperphagie boulimique (explications plus bas). Cela montre bien que le problème des troubles de l’alimentation est présent dans l’ensemble de notre société. Sans distinction de sexe malgré ce qu’en disent les préjugés.
Les premiers signes de ces troubles du comportement alimentaires peuvent se manifester à l’adolescence et chez les jeunes adultes, même si les compulsions alimentaires sont également très fréquentes chez l’adulte. C’est pour cette raison qu’on aborde ici les troubles du comportement alimentaire chez l’adulte et que vous pouvez trouver autant d’articles et vidéos sur le blog autour du rapport à la nourriture.
TCA : c’est quoi ?
Au-delà de la définition des TCA citée ci-dessus, il y a souvent des préjugés liés aux troubles du comportements alimentaires. Cela augmente le sentiment d’incompréhension de la part des personnes qui en souffrent ce qui amène souvent à un isolement et un état de mal-être intérieur.
Les TCA sont souvent perçues comme un problème d’image qui serait lié aux idéaux de beauté présents dans la société, véhiculés par les médias majoritairement. Le culte de la minceur dans nos sociétés occidentales fait plus de mal que de bien aux nombreuses femmes et hommes qui souffrent d’un problème avec leur propre image et tombent dans un rapport à la nourriture complexe.
Si ce constat est réel pour certains cas, pour d’autres les facteurs déclencheurs des TCA sont bien plus complexes qu’une simple réponse aux idéaux du corps parfait.
Les troubles du comportement alimentaire sont souvent la cause d’un mal-être psychologique important. Cette détresse psychologique peut être liée à un événement difficile du passé ou encore au regard que la personne porte sur elle-même et sur le monde. Les TCA sont souvent une réponse pour se protéger du mal-être intérieur, comme une façon de reprendre le contrôle sur sa vie et sur soi. Si au début, c’est une réponse fonctionnelle pour se sentir bien dans l’immédiat, à terme, les TCA font de gros dégâts.
Dans les cas de compulsions alimentaires, les crises peuvent être liées à une restriction alimentaire qui déclenche une frustration. Le corps et l’esprit ont alors besoin de se nourrir. Néanmoins, on observe de plus en plus des compulsions alimentaire comme une façon de se remplir, de combler un vide, ou encore de gérer des émotions désagréables.
Le hic, c’est qu’un cycle infernal se met en place, puisque faire face à son mal-être en mangeant ne fait qu’amplifier ce mal-être qui devient plus important avec le temps et le sentiment de perte de contrôle finit par apparaître.
L’image que l’on a de soi est dévaluée. C’est alors que la personne ressent un sentiment de honte, de dégoût ou encore de rejet de soi-même. Si aujourd’hui vous vous demandez : “pourquoi j’ai des compulsions alimentaires”, on en parlera plus en détails dans la deuxième partie de ce dossier.
Chaque trouble du comportement alimentaire entraîne des conséquences sur la santé physique et psychologique. L’anorexie, la boulimie ou encore l’hyperphagie doivent être considérées avec sérieux et non comme un caprice, une crise passagère de déprime ou un manque de volonté.
On parle souvent pour les personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire, de boulimie et d’anorexie. Mais on distingue 3 troubles du comportement alimentaires majeurs : l’anorexie, la boulimie, l’hyperphagie.
Il existe aussi des troubles alimentaires non spécifiés (ils englobent les problématiques qui ne répondent pas précisément aux critères des troubles du comportement alimentaires tels que l’anorexie nerveuse, la boulimie et l’hyperphagie boulimique). Nous n’aborderons pas ces troubles spécifiques dans ce dossier . Nous allons détailler ici, les troubles du comportement alimentaires, pour savoir comment les reconnaître et surtout comment s’en sortir.
Anorexie
L’anorexie est un trouble du comportement alimentaire souvent décelé chez les jeunes filles entre 14 et 18 ans. Mais ce trouble du comportement alimentaire peut survenir avant la période prépubère, c’est-à-dire avant les premières règles. L’anorexie se déclare aussi chez l’adulte (femme et homme).
Cette souffrance alimentaire touche aussi bien les femmes que les hommes, même si ces derniers représentent moins de 10 % des personnes souffrant d’anorexie. Mais alors, comment savoir si on souffre d’anorexie ? Selon le diagnostic officiel, on peut identifier des symptômes propres à ce trouble du comportement alimentaire :
- Une restriction alimentaire importante qui mène à un amaigrissement conséquent (plus de 15% du poids initial)
- Un poids plus bas que la norme (IMC en dessous de 17,5). Cette restriction est souvent un combat mené contre la nourriture, pour éviter d’avoir faim et surtout éviter les aliments jugés trop caloriques qui « font grossir ». Cela peut, dans certains cas, entraîner des vomissements, une hyperactivité physique et une utilisation anormale de médicaments
- Une peur intense de grossir
- Une perturbation de l’image corporelle, avec l’incapacité de reconnaître le poids considérablement bas. Cette perturbation est appelée la dysmorphophobie.
Ces signes font partie des critères officiels du manuel de psychiatrie (c’est un peu la bible des diagnostics des troubles psychiatriques) pour diagnostiquer une anorexie.
Il y a deux types d’anorexie :
- Restrictif : Au cours des 3 mois précédents à l’évaluation, la perte de poids est dûe à la restriction alimentaire et à l’activité physique intensive. Dans ce type, il n’y a pas de compulsions alimentaires ni de comportements compensatoires (vomissements, laxatifs, etc.)
- Anorexie-Boulimie : Au cours des 3 mois précédents à l’évaluation, plusieurs crises de compulsions alimentaires ou des comportements compensatoires ont eu lieu.
L’anorexie débute souvent par un événement déclenchant une perte de contrôle sur une situation forte émotionnellement. Cela peut être un mal-être face à sa propre image mais aussi une situation de vie difficile. La personne souffrante va alors exercer un contrôle sur la nourriture qui va lui permettre d’avoir un sentiment de pouvoir et une forme de protection.
Le fait d’avoir ce pouvoir lui donne le sentiment de retrouver ce sentiment de contrôle dans sa vie via la nourriture. Sur le court terme, c’est une réponse qui est fonctionnelle, puisque ça lui donne la sensation d’un apaisement psychologique. Néanmoins, sur le long terme, c’est tout l’inverse qui se produit. Ce contrôle sur l’alimentation devient abusif, obsessionnel et entraîne une perte de contrôle du rapport à la nourriture.
L’anorexie mentale peut être plus ou moins grave. L’évolution de l’anorexie peut prendre la forme d’une certaine permanence dans les troubles du comportement alimentaire, alternant les phases d’anorexie (refus de s’alimenter), avec des phases boulimiques (compulsif).
Les personnes en situation d’anorexie ont souvent une certaine rigidité dans leurs attitudes liée au besoin de contrôle et une relation avec les autres qui peut être difficile pour elles. Les études montrent que l’anorexie a un fort impact sur l’estime de soi, la confiance en soi, l’anxiété et la dépression.
Ce trouble du comportement alimentaire traîne avec lui de graves problèmes de santé, notamment au niveau cardiovasculaire, digestif, hormonal, osseux, etc. Dans des cas plus grave, elle peut aussi évoluer jusqu’à la phase critique du décès, causé par la dénutrition intense ou le suicide. Mais lorsque ce TCA est décelé avant l’adolescence, l’évolution de cette souffrance alimentaire évolue favorablement, chez les adultes, se libérer des TCA peut être traditionnellement plus longue. Dans ce dossier, on va vous montrer quelles étapes prendre en compte pour vous en sortir.
Boulimie
Il est fréquent que les premières crises de boulimie apparaissent vers 18-20 ans. Mais la boulimie peut aussi apparaître chez l'adulte. Mais alors quand est-ce que l’on sait qu’on souffre de boulimie ?
La Boulimie se caractérise par des épisodes répétés de compulsions alimentaires, c’est-à-dire, de consommation de grandes quantités de nourriture dans un temps restreint, souvent en secret. Il n’y a ici aucun contrôle sur l’acte de manger. Contrairement à l’anorexie, les personnes souffrant de boulimie ont, en général, un IMC normal car elles mettent en place des comportements compensatoires pour éviter la prise de poids.
Comme on disait plus haut, les compulsions alimentaires sont souvent liées à la restriction mais aussi à un besoin psychologique. C’est pour cette raison que les crises de boulimie peuvent représenter la symbolique de manger ses émotions. En mangeant, la personne atténue l’émotion comme si l’acte de manger devenait un anesthésiant : On mange beaucoup, énormément, sur un temps court, pour focaliser toute son attention sur l’acte de manger. Cela active la zone de plaisir dans le cerveau et on ne ressent plus l’émotion initiale qui a déclenché la crise.
Le diagnostic de la boulimie est fait selon les critères suivant :
- Épisodes récurrents de compulsions alimentaires. Un épisode de compulsions alimentaires est caractérisé par les deux éléments suivants:
1. Manger, dans une période de temps distincte (par exemple, dans une période de 2 heures), une quantité de nourriture qui est certainement plus grande que ce que la plupart des individus mangent dans une période de temps similaire dans des circonstances similaires.
2. Un sentiment de manque de contrôle sur manger pendant l'épisode (par exemple, un sentiment où on ne peut pas arrêter de manger ou de contrôler quoi ou combien on mange).
- Comportements compensatoires inappropriés récurrents afin de prévenir la prise de poids : vomissement, laxatifs, diurétiques ou autres médicaments, jeûne, exercice excessif.
Le comportement boulimique peut être diagnostiqué à partir de 2 crises boulimiques par semaine. C’est-à-dire le fait de déclencher un comportement compensatoire (ex : se faire vomir, utiliser des laxatifs, sport intensif, etc.) chaque semaine après un repas jugé copieux, pour ne pas grossir ou se sentir mal. Le fait de se faire vomir régulièrement après avoir mangé est l’un des symptômes les plus notables de la boulimie.
La boulimie est souvent associée au fait de vouloir combler un vide, face à un manque avec la nourriture. Ce manque peut être soit affectif, matériel, alimentaire (en cas de restriction alimentaire) ou autre. Il peut être également associé à une réponse face à une situation ou une émotion désagréable.
C’est la raison pour laquelle on parle souvent d’aliment-doudou, la nourriture sert à anesthésier ce manque ou ces émotions désagréables. Les personnes souffrants de boulimie développent un rapport malsain avec la nourriture, avec des compulsions alimentaires pour répondre à un mal-être intérieur.
La plupart des personnes confrontées à cette souffrance alimentaire rentrent comme pour l’anorexie, dans une spirale infernale. La boulimie devient chronique avec des phases de crises, espacées de plusieurs mois.
Ce trouble du comportement alimentaire entraîne de sévères complications au niveau de la santé :
- problèmes de dents
- problèmes à l’œsophage
- problèmes au niveau de la glande parotide, c’est la glande salivaire principale.
Le problème de santé le plus répandu avec la boulimie est la baisse du potassium dans le sang ce qui peut entraîner de l’arythmie cardiaque et la paralysie musculaire.
C’est quoi l’hyperphagie ?
On relie fréquemment l’hyperphagie avec la boulimie. Elles sont différentes, mais liées, car dans les deux cas il y a des “crises de boulimie” (des compulsions alimentaires). Comme vous allez le voir, elles ont tout de même une grande différence. .
Les crises hyperphagiques sont caractérisées par un fort besoin de manger et de très grosses quantités d’aliments dans un minimum de temps.
Les épisodes d'hyperphagie sont associés à trois (ou plus) des facteurs suivants:
- Manger beaucoup plus rapidement que la majorité des personnes.
- Manger jusqu'à se sentir mal à l'aise.
- Manger de grandes quantités de nourriture sans avoir physiquement faim.
- Manger seul parce que vous vous sentez gêné par la quantité de nourriture que vous mangez.
- Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou vous sentir coupable après la compulsion.
Ces crises génère en grand mal-être chez la personne et se déclenche au moins une fois par semaine pendant 3 mois.
Mais, contrairement aux crises boulimiques où la personne souffrante va chercher à éliminer cette quantité de nourriture ingérée (par exemple en allant se faire vomir, en utilisant des laxatif ou en faisant du sport pendant des heures, etc.), les crises d’hyperphagie ne sont pas accompagnées par des comportements compensatoires.
Les calories ingérées en très grand nombre sont gardées. C’est une des raisons qui amène à une mauvaise image de soi ainsi qu’à un fort sentiment de honte et de culpabilité chez les personnes souffrants d’hyperphagie. Ce trouble du comportement alimentaire est souvent accompagné par une obésité contrairement à la boulimie. On retrouve les mêmes symptômes que pour les autres troubles du comportement alimentaire ; la perte de contrôle sur l’alimentation, la honte, le dégoût, la culpabilité et la dépression.
Quand on parle des crises "boulimique", certains parlent d’alimentation émotionnelle ou de manger ses émotions. L’alimentation émotionnelle est la tendance de manger pour répondre à une émotion (anxiété, tristesse, dépression, etc) ou une sensation (ex. fatigue, stress). En effet, nous ne mangeons pas toujours pour satisfaire la faim. Manger peut être une sorte de refuge pour apaiser des émotions ou sensations négatives, comme nous l’avons vu plus haut.
Au Québec, au Canada, on utilise souvent le terme de rage alimentaire. Nous reviendrons plus en profondeur sur cet acte de rage alimentaire dans la suite de cette première partie consacrée aux troubles du comportement alimentaire.
Anorexie-boulimie : le cycle infernal
La boulimie et l’anorexie sont des troubles indépendants l’un de l’autre, ce qui en fait deux troubles du comportement alimentaires différents. Mais, ils peuvent aussi être intimement liés. Souvent ces troubles du comportement alimentaire ne vont pas l’un sans l’autre. Les crises boulimiques sont souvent suivis de phases anorexiques et inversement.
En effet, les conduites anorexiques et boulimiques sont souvent associées, simultanément ou successivement. A ce moment, on peut observer le fameux cycle infernal des régimes.
La moitié des personnes qui souffrent d’une anorexie présentent les symptômes de la boulimie. Mais, la réciproque n’est pas forcément vraie. Nous pouvons en conclure que plus de personnes souffrant d’anorexie présentent des crises boulimiques, que de personnes souffrant de boulimie des crises anorexiques.
Dans le trouble du comportement alimentaire de l’anorexie, la personne refuse de manger pour se protéger et elle a souvent une vision irréaliste de son propre corps. Elle se trouve trop grosse ou elle ne comprend pas pourquoi les autres se préoccupent de son apparence. Elle veut souvent maigrir coûte que coûte. Alors que dans le trouble alimentaire de la boulimie, la personne qui en souffre traverse des crises où elle ne peut s’empêcher de manger.
Non pas par plaisir ou envie consciente, mais par pulsion, avec le besoin de se remplir, souvent en cachette. Cette crise alimentaire est suivie de culpabilité tellement profonde, que la personne compense en allant se faire vomir ou encore par la prise de médicaments laxatifs, par une pratique de sport intense, etc.
Trouble du comportement alimentaire : quand consulter ?
Avant de commencer, Sandra aimerait souligner un point super important pour vous libérer des troubles du comportement alimentaire :
Plutôt que de vous baser sur les définitions ci-dessus, nous vous invitons à vous reconnecter à vous-même. Gardez en tête que vous êtes la seule personne qui puisse savoir à quel point votre situation vous fait souffrir.
Sandra recommande de consulter à partir du moment où vous ressentez un mal-être avec votre rapport à la nourriture. Quand cela est devenu une vraie souffrance avec des conséquences importantes dans votre vie. Si vous connaissez Sandra FM à travers ses conférences, ses bootcamps, ses articles ou ses vidéos, vous savez qu’elle déteste les étiquettes en général et particulièrement pour les troubles du comportement alimentaire.
Le premier point fondamental pour Sandra, c’est qu’elle ne donne jamais de diagnostic à ses clients. Donner un titre, une étiquette à ce que l’on vit renforce souvent l’idée qu’on est malade et cela aide, dans certain cas, à ce que le cerveau se conforme et se justifie de certains actes “ce n’est pas de ma faute, c’est parce que je suis malade”.
Le pouvoir de la pensée a un impact important et à de réelles répercussions sur notre façon de voir les choses et de se déterminer en tant qu’être. Notre cerveau est addict à l’identité qu’il se crée, alors si vous passez votre temps à dire :
“Je SUIS boulimique”,
“Je SUIS hyperphage”
“Je SUIS anorexique”
Votre cerveau intègre que vous ÊTES la maladie, comme si vous l'incarner dans votre identité. Il est très difficile de se détacher de son identité… mais pas d’un trouble du comportement alimentaire. Votre souffrance alimentaire n’est pas ce qui vous êtes. C’est un trouble indépendant de qui vous êtes. Au pire, vous AVEZ ce TCA.
On vous invite alors par commencer à changer votre vocabulaire et observer la différence quand vous dites :
“J’AI une boulimie”,
“J’AI une hyperphagie”
“J’AI une “anorexie”
Vous voyez, que c’est bien différent d’ÊTRE “boulimique”, “hyperphage”, “anorexique”.
Si vous avez un TCA, vous avez développé un rapport malsain avec la nourriture. Dites-vous qu’il ne faut pas baisser les bras, car ce ne sera pas comme ça toute votre vie. Nous allons justement vous aider à faire les premiers pas tout au long de ce dossier.
Souvent, quand on souffre de compulsions alimentaires, on se focalise sur le mauvais problème : la nourriture. Mais, honnêtement, nous savons toutes les deux que ce n’est pas la (vraie) cause de votre souffrance. Essayez d’identifier le problème profond, la source même de votre mal-être.
Votre pire ennemi c’est ce qui déclenche vos compulsions alimentaires, pas votre frigo ni vos placards. Vous pouvez vaincre vos compulsions alimentaires en commençant avec des actions simples dans votre quotidien. Et cela commence, comme on vous le disais plus haut, avec le fait de ne pas mélanger qui vous êtes avec votre trouble du comportement alimentaire. Rappelez-vous : vous êtes ce que vous dites… C’est pourquoi il est essentiel d’attacher une importance aux mots que vous allez utiliser quand vous décrivez votre “rage alimentaire” ainsi que votre souffrance liée au trouble du comportement alimentaire.
Si vous n’arrivez pas à combattre ces troubles du comportement alimentaire seul, il ne faut pas hésité à chercher de l’aide. Cherchez des histoires inspirantes de personnes qui s’en sont sortie et modéliser ce qu’elles ont fait. Comme l’histoire de Sabrina, qui dépensait 15 à 20 euros de pâtisseries tous les jours et qui s’est libérer de l’hyperphagie en 4 mois.
Sur le blog vous pouvez trouver un tas d’articles et vidéos qui pourront vous aider à améliorer votre rapport à la nourriture et à vous libérer de vos troubles du comportement alimentaire.
Vous avez également des ressources gratuites à votre disposition sur le site, notamment l’ebook “Comment se Libérer de l’Obsession et des Compulsions Alimentaires”.
Pour être accompagné de plus près, Sandra a mis en place un programme d’accompagnement en ligne, le programme Libre de Manger. Avec son accompagnement, elle vous aide à vous débarrasser de cette souffrance alimentaire et des déclencheurs associés. On vous parlera plus tard, dans les prochaines parties du dossier, des différents accompagnements de Sandra.
Le plus important quand vous êtes accompagné est que vous vous sentiez à l’aise avec la personne qui vous accompagne et que vous lui fassiez confiance. Nous vous conseillons de choisir quelqu’un qui est vraiment spécialisé pour éviter de continuer à être accompagné superficiellement sur ce qui se passe dans votre assiette et avoir plutôt quelqu’un qui comprend de façon profonde ce qui se passe pour vous.
Comme vous allez le voir dans les prochaines parties du dossier, les compulsions alimentaires et les TCA, vont bien au-delà de votre assiette. Et nous savons, qu’au fond de vous, vous le savez.
Vaincre un trouble du comportement alimentaire
Nous allons faire un dossier complet sur "comment se libérer des compulsions alimentaires". Mais d'ici là, on vous laisse quelques pistes de réflexions importantes.
Vous avez tout essayé : régime, hypnose, thérapie, diététiciens… mais rien n’y fait, vous n’arrivez pas à vous libérer de votre trouble du comportement alimentaire, de votre obsession alimentaire. Grande nouvelle, qui va sûrement commencer à changer votre perception des choses : Plus on essaie de contrôler la nourriture, l’alimentation, plus elle devient un problème.
Le fait de vouloir avoir le contrôle sur un acte qui est primaire et instinctif (le fait de manger), on finit par craquer, on n’arrive pas à tenir sur la durée. Vous allez voir au long des prochaines parties de ce dossier que l’alimentation et votre trouble du comportement alimentaires ne sont pas le (vrai) problème. Ce ne sont qu’une conséquence de quelque chose de plus profond.
Comme Sandra le dit souvent :
“Si vous restez focalisé sur votre alimentation ou votre mal-être,
vous passez à côté du meilleur de votre vie”.
“Si vous restez focalisé sur votre alimentation ou votre mal-être, vous passez à côté du meilleur de votre vie” - by @sandra7machado
Les professionnels de santé oublient de regarder ce qui se cache derrière les troubles du comportement alimentaires, la source même et les déclencheurs des TCA. On parlera plus en détails de potentiels déclencheurs des TCA dans la deuxième partie de ce dossier.
On aimerait tout de même toucher à un sujet sensible : La perte de poids ! Perdre du poids est un sujet très médiatisé, une pression de la société énorme avec beaucoup d’injonctions et de règles qui font plus de dégâts que de bien.
Evidemment, chez Sandra FM nous ne sommes pas contre la perte de poids en soi. Par contre, nous sommes contre l’envie de perdre du poids au détriment de se sentir globalement bien (pour de vrai) et d’être heureux.
Avec le temps, l’envie de maigrir peut devenir obsessionnelle et une vraie souffrance au quotidien. Sandra a d’ailleurs parlé de ce point, en mode coup de gueule dans sa vidéo “Pourquoi je ne vendrai plus jamais de perte de poids”
- L’obsession autour du poids. Vouloir absolument maigrir, atteindre un poids idéal selon votre conception… Cela peut devenir une vraie matraquage cérébrale qui amplifie votre TCA. Cette obsession autour du poids et de votre santé, vous obstine à manger sain absolument, à tout compter dans votre assiette.
Vos quantités de glucides, lipides, protéines… Cette obsession de manger sain pour atteindre un objectif de poids et de santé déclenche bien souvent un cycle infernal dont on a parlé plus haut en décrivant chaque TCA. Vous vous mettez tellement de restrictions que vous craquez forcément ce qui crée les compulsions alimentaires.
Écouter les besoins naturels de votre corps. Entendez-le et écoutez-le quand il a faim, quand il n’a plus faim, quand il est satisfait… Retrouvez ainsi le plaisir de manger. Cela vous évitera de manger avec votre tête ou avec votre balance, mais surtout, cela rendra plus simple votre relation avec la nourriture.
Manger chaque jour est un besoin donc autant y prendre plaisir plutôt que dans faire un fardeau au quotidien.
Et comme nous avons vu plus haut, ça commence par :
- Le langage que vous employez chaque jour : “je suis boulimique”, “je suis anorexique”, “je suis addict à la nourriture”, etc. Ce type de langage devient un de vos pires ennemis à terme pour vous en sortir. Votre cerveau intègre que vous êtes le TCA que vous décrivez. Vous parlez de votre trouble du comportement alimentaire comme si ça faisait partie de votre identité. Votre cerveau devient addict à cette identité.
Il est donc normal que ce soit compliqué, le jour où vous voulez vous débarrasser de votre trouble alimentaire. Le cerveau veut être en accord avec son identité, avec “qui vous êtes”. Il a par conséquent du mal à la changer, le jour où vous, vous voulez que ça s’arrête. Changez votre vocabulaire au quotidien. Soulagez votre cerveau, évitez les étiquettes. Créez-vous une identité qui exclut d’être quelque chose : boulimique, anorexique, hyperphagique, etc.
Vous n’ETES pas, vous AVEZ un trouble du comportement alimentaire. Vous n’êtes pas boulimique, vous avez une boulimie. Vous n’êtes pas anorexique, vous avez une anorexie. Vous n’êtes pas hyperphagique, vous avez une hyperphagie. Vous voyez la nuance ? Dites-le à voix haute et observez la différence…
Faire ce petit changement au quotidien, vous verrez que cet exercice va énormément vous aider.
Dans les prochaines parties de ce dossier on vous parlera plus en détails de pourquoi vous avez des troubles du comportement alimentaire et des compulsions alimentaires, mais surtout comment vous libérer une bonne fois pour toute.
En attendant, voilà ce que nous vous souhaitons :
Reconnectez-vous à qui vous êtes réellement plutôt que de rester focus sur votre poids, on parle d’être en accord avec votre image, celle que l’on voit chaque matin dans son miroir et celle qu’on renvoie aux autres au-delà de la morphologie.
- Soyez libre de manger de tout sans frustrations tout en écoutant votre corps, pour sortir de votre trouble du comportement alimentaire.
- Soyez libre d’être qui vous êtes au fond de vous, cela améliorera votre état de santé tout en croquant la vie en toutes circonstances.
- Libérez-vous de l’obsession de la nourriture et de la balance.
- Adoptez un mode de vie sain pour gagner en vitalité et en énergie.
Cette différence d’approche sera une action plus durable dans votre chemin pour être bien avec vous-même, libre de votre alimentation en étant en accord avec votre image.
Tout au long de cette première partie, nous avons pu voir que la base de chaque trouble du comportement alimentaire est une protection de votre corps face à un mal-être plus profond. En essayant de sortir d’une souffrance alimentaire par la frustration et le contrôle, vous mettez votre corps dans une prison. Surtout, rappelez-vous, vous n’êtes pas votre trouble du comportement alimentaire. Vous l’avez, ce qui signifie que vous pouvez vous en débarrasser.
Apprendre à s’aimer, s’écouter, être plus douce avec soi-même et l’image que le miroir nous renvoie de nous même, c’est un premier pas vers la délivrance. Être libre de vivre une vie épanouie sans obsession sur votre image rattachée avec votre rapport à la nourriture.
On a hâte de vous dévoiler les prochaines parties, en attendant….
Pour vous aider à vous libérer de votre obsession et des craquages alimentaires, on vous invite à télécharger gratuitement l’ebook juste ici.
En téléchargeant l'ebook que Sandra vous a préparé, vous allez découvrir :
- Pourquoi le rapport à la nourriture n'est pas le problème !
- Comment vous libérer de l'addiction à la nourriture ?
- Que faire pour bien gérer les repas à l'extérieur, sans trop manger ?
- Les 3 étapes pour REPROGRAMMER VOTRE CERVEAU afin d'être à nouveau LIBRE DE MANGER dans la joie !
Cet article a été rédigé par Lucie de l'équipe Sandra FM