Envie de manger compulsive : pourquoi c’est si difficile de résister ?
“Pourquoi j’ai des compulsions alimentaires ?” Voilà une question qui revient souvent ici sur le blog ! Vous savez, ce genre de moment où vous avez l'impression d'avoir une envie de manger compulsive et incontrôlable et que vous finissez par trop manger ? On l'appelle parfois crise, pulsion alimentaire, craquage alimentaire, etc. Et bien, c'est le sujet du jour, on va vous parler des causes des compulsions alimentaires. Vous allez vite comprendre que c'est difficile de résister parce qu'il y a des problèmes de fond non résolus.
Tout savoir sur les compulsions alimentaires :
Avant de commencer, et si vous préférez, sachez que j'ai crée un atelier "Les sources de vos compulsions" qui vous explique le pourquoi du comment de vos compulsions afin que vous puissiez mieux agir dessus. Cela vous évitera de lire tous les articles du blog à ce sujet ;)
A savoir : Les lignes que vous êtes en train de lire ne font pas partie d’un simple article comme vous avez souvent l’habitude de trouver sur le blog. Non, ici, nous avons fait un pas supplémentaire et nous avons décidé de consacrer un véritable dossier sur les envies de manger compulsives.
Notre idée est simple : nous souhaitons vous donner le plus d’informations possibles sur le sujet afin que vous puissiez par la suite avoir un maximum d’outils pour vous faire évoluer, peu importe le degré d’obsession dans lequel vous vous trouvez à l’heure actuelle par rapport à l’alimentation.
Ce dossier est divisé en 3 parties :
#1 Les troubles du comportement alimentaire (TCA)
Dans la première partie, nous avons essentiellement parlé des troubles du comportement alimentaire, on vous a donné les différents types de diagnostics officiels, mais aussi notre point de vue quand le rapport à la nourriture est devenu complexe à gérer au quotidien. La conclusion de notre article précédent était que même si une personne sort du cadre des diagnostics officiels, à partir du moment où cette dernière est en souffrance avec la nourriture, il est nécessaire d’y prêter sérieusement attention. En effet, plus vite la personne aura pris conscience de la situation de souffrance dans laquelle elle se trouve, plus vite elle pourra mettre en place des actions concrètes pour en sortir.
Souvent, lorsque l’on se rend compte que l’on a un problème avec la nourriture, que l’on ressent comme une obsession ou une “addiction” à la nourriture, ou encore que l’on souffre de troubles du comportement alimentaire (TCA), nous faisons souvent l’erreur de nous concentrer sur notre manière de nous alimenter. On va passer au peigne fin toute notre alimentation et devenir expert en comptage de calories, en ce que nous devons manger ou pas, sur l’alimentation saine et équilibrée, les rééquilibrages alimentaires, etc. Pourtant, dans ce genre de situation, le problème est rarement dans l’assiette.
Aussi contradictoire que cela paraisse, la nourriture lors de TCA ou de compulsions alimentaires est seulement la partie émergée de l’iceberg. Pour parvenir à résoudre ces difficultés, il sera nécessaire de plonger un peu plus en profondeur pour explorer tout ce qui se cache en dessous, dans les profondeurs de votre corps, votre mental et de votre cœur.
À travers son expérience avec de nombreuses personnes souffrant de TCA et de compulsions alimentaires, Sandra a pu mieux comprendre ce qui se cachait derrière ces troubles. En vous partageant certaines de ses découvertes, on espère vous aider à mieux comprendre si vous êtes concerné et surtout à vous donner des clés qui vous permettront d’évoluer de façon positive.
#2 Envie de manger compulsive : pourquoi c'est si difficile de résister ?
Dans cette deuxième partie du dossier “Envie de manger compulsive : pourquoi c'est si difficile de résister ?”, que vous êtes actuellement en train de lire, nous allons vous parler des causes principales de ces compulsions afin de vous aider à mieux comprendre ce qui se passe lors de ces moments incontrôlables face à la nourriture.
#3 Comment arrêter de manger de façon compulsive ?
C'est le sujet du troisième dossier en cours de rédaction et qui devrait sortir dans quelques jours :)
Note IMPORTANTE :
Évidemment, vous vous doutez bien que si notre programme d'accompagnement Libre de Manger dure entre 6 mois et un an, ici nous pouvons seulement résumer les points les plus importants. Ces dossiers ne remplacent donc pas un accompagnement personnalisé.
Au final il y a beaucoup à dire sur les compulsions alimentaires qui sont bien plus complexes qu’une simple histoire d’assiette, d'où l'importance d'être bien accompagné(e) quand on n'arrive pas à s'en sortir :)
C'est quoi une compulsion alimentaire ?
Théoriquement, une compulsion alimentaire est l'acte de manger rapidement, sans réfléchir en mode automatique une quantité de nourriture que la majorité des gens ne mangerait pas en si peu de temps.
Bon, ça, c'est la théorie... Maintenant en pratique, j'ai tout un autre discours, comme je disais sur cette émission spéciale compulsions alimentaires de France Bleu.
Plus important que chercher une définition théorique, quand on accompagne les personnes dans le programme Libre de Manger on préfère prendre le temps de leur demander comment elles se sentent face à la nourriture ou ce qu'elles ont mangé ? Car finalement, est-ce que c'est si important de cocher une case théorique ? Personnellement, je m'intéresse davantage à comment vous vous sentez quand vous mangez !
Imaginons qu'en mangeant 3 poignées de graines de courges (cas réel avec une cliente) ça vous met dans un état anxieux avec une énorme culpabilité, honte, sentiment d'être nulle de ne pas résister. Est-ce qu'on ne devrait pas vous aider parce que vous ne rentrez pas dans la case ?!
Évidemment, ici, le but est de retrouver un rapport apaisé avec la nourriture, et chez Sandra FM c'est le plus important !
D'ailleurs, petit aparté si cela vous intéresse, vous pouvez vous inscrire à l'atelier : S'arrêter à la deuxième bouchée pour vous familiariser avec un super outil qui vous permettra de manger en plus petites quantités.
Voici le retour de quelques participantes :
"Sandra, on est vraiment obligé de manger cette troisième bouchée ? J'en peu plus"
"Ohlalaaa... J'en reviens pas, rien que d'imaginer de remanger une troisième bouchée ça me dégoute ! Pourtant normalement je mange le paquet entier !"
C'est parti, parlons des vraies causes de vos compulsions alimentaires !
Pourquoi j'ai des compulsions alimentaires et du coup je mange trop ?
S’il y a bien un point commun que partagent toutes les personnes qui ont subi ou qui subissent encore les compulsions alimentaires , c’est le sentiment de frustration. Et oui, en accompagnant ces personnes, je me suis rendue compte que systématiquement ces personnes avaient accumulé d’immenses frustrations dans leur assiette, mais surtout de manière plus globale dans leur vie.
C’est pour cette raison que dans ce dossier je vais vous parler de :
1) “frustrations alimentaires” liées aux “restrictions alimentaires”
2) “frustrations psycho-émotionnelles" plus liées à la vie en général ou à la vision que l’on a de soi-même.
Les compulsions alimentaires sont liées à des frustrations alimentaires mais aussi psychoémotionnelles - #CompulsionsAlimentaires #LibreDeManger #hyperphagie #alimentationemotionnelle #TCA #boulimie
Pourquoi j'ai envie de manger tout le temps ?
Du coup, face à ces frustrations dont on va parler, pourquoi vous mangez tout le temps ? Eh bien, c'est votre cerveau qui essaye d'échapper à ses frustrations et qui vous protège de tout le mal que cela peut provoquer !
Face à une compulsion alimentaire (et on est d'accord qu'en général on parle d'aliments sucrés / gras / salés... bien caloriques quoi !) plusieurs choses se passent dans le cerveau. Notamment l'activation de la sérotonine, de la dopamine et donc du circuit de récompense qui va déclencher la sensation de plaisir. La sérotonine est l'hormone responsable du bonheur et la dopamine le neurotransmetteur responsable du plaisir.
Donc en gros, très souvent votre cerveau est juste à la recherche de bonheur et de plaisir que vous ne lui donnez pas assez au quotidien ! (on en reparle plus bas).
Il y a aussi la notion d'énergie, si vous manquez d'énergie ou que vous êtes en état de famine parce que vous ne mangez pas assez, le corps crie haut et fort qu'il a besoin de carburant, et si ça ne vient pas... Le cerveau désactive tout, c'est parti pour le pilote automatique plutôt que d'être en plein conscience. Vous allez donc manger tout le paquet de biscuits quand à la base vous tentiez de manger qu’un ou deux biscuits!
Vous comprenez maintenant pourquoi vous avez mangé tant de fois la tablette de chocolat sans réfléchir ;)
Quelqu'un qui mange beaucoup ou tout le temps, manque forcément de volonté ?
On a tous déjà entendu quelqu'un dire : "Nan mais c'est bon, c'est que de la volonté il suffit d'arrêter de manger". Mouais... J'aurais aimé que la solution soit si facile, cela éviterait que des milliers de personnes soient en souffrance au quotidien à cause de la nourriture.
J'aimerais faire ici une petite parenthèse si vous pensez manquer de volonté : Si c'était vrai, vous ne seriez pas en train de lire cet article ! Vous n'auriez pas essayé 1001 un trucs et astuces pour vous en sortir ! Ça fait bien longtemps que vous auriez abandonné ! Et pourtant, vous êtes ici, en train de chercher à nouveau une solution pour vous aider ! Et on va justement voir ensemble dans la troisième partie de ce dossier comment se libérer des compulsions alimentaires, pourquoi tout ce que vous avez essayé n'a pas marché ! Vous verrez que c'est tout sauf un manque de volonté ou motivation ;)
Revenons maintenant aux compulsions alimentaires et aux frustrations liées à l'alimentation.
Compulsions alimentaires liées aux frustrations alimentaires
Très concrètement, on parle de “restriction alimentaire” à partir du moment où une personne élimine un aliment en particulier ou un groupe d’aliments de son alimentation au quotidien. Je vois souvent sur internet que la restriction alimentaire est LA faute de compulsions alimentaires. En réalité, c'est bien plus complexe que cela...
Restriction versus frustration
Restriction ne veut pas dire forcément frustration. Pour vous donner un exemple, les végétariens sont par définition en restriction alimentaire, car ils ont exclu toute consommation de viandes. Un autre exemple particulier serait un patient souffrant d’une maladie cardiovasculaire qui a souvent comme indication de réduire, voire éliminer le sel de son alimentation.
Chez la plupart des clients que nous accompagnons, que ce soit via le programme Libre de Manger ou mes différents accompagnements, on a observé que les personnes avaient souvent des restrictions alimentaires parfois même inconscientes liées à des règles alimentaires pour mincir. Vous savez, les fameuses phrases “je n’achète pas de chocolat sinon je n’arrive pas à me contrôler” ou encore “je ne mange pas de pâtes parce que ça fait grossir”, "je fais attention à ce que je mange sinon ma balance va me le faire payer cher" etc.
Et oui, dans tous les exemples ci-dessus, on observera dans la façon de s’alimenter le rejet d’une certaine catégorie d’aliments. Là où ça coince, c’est quand cette restriction amène à une frustration, qu’elle soit mentale ou biologique d’ailleurs.
La frustration alimentaire - côté biologique :
Si au moment de faire cette restriction votre corps ressent un manque en termes de nutriments ou de calories, votre corps déclenchera la faim pour sonner l'alarme du besoin de carburant pour bien fonctionner.
On vous donne un exemple classique :
Avez-vous déjà fait vos courses en mode "affamé(e)" ? Dans ces moment-là, à quoi ressemble votre panier de courses ?
Comme on est en manque d'énergie à ce moment précis, on va avoir tendance à vouloir acheter des aliments denses en énergie (en général du sucre et/ou du gras). C'est ce qui vous arrive, n'est-ce pas ?
Et bien, si vous êtes en restriction et que du coup vous ne mangez pas assez pour maintenir l'énergie dans votre corps pour qu'il fonctionne correctement, le processus sera le même, vous aurez des envies de manger, et en général à ses moments-là ce n'est pas de salade qu'on a envie ;) Et si vous n'y répondez pas... Facile, le cerveau active le pilote automatique, c'est parti pour la compulsion alimentaire.
La frustration alimentaire - côté psychologique :
Parfois, c'est votre tête qui va jouer des tours...
Si votre tête voit la restriction comme une frustration, une limite ou encore le sentiment que ce n’est pas juste, vous pouvez être sûre que vous craquerez tôt ou tard, car le cerveau déteste être limité.
Dans ce cadre, j’aide mes client(e)s sur les frustrations psychologiques, qu’elles soient conscientes ou inconscientes. Par contre, pour les carences biologiques qu'on a vu plus haut, un(e) diététicien(ne) sera le professionnel le plus adapté pour vous accompagner.
À ce stade, vous vous demandez peut-être :
“Mais alors, pourquoi les végétariens n’ont pas de compulsions sur la viande alors s'ils sont en restriction ?”
Si la personne ressent plus de plaisir à restreindre qu’ à manger, il n'y a pas de compulsion.
La grande différence se base sur le fait que certaines personnes vont poser le choix de restreindre certains aliments en étant entièrement alignées avec leurs valeurs et leurs besoins. Contrairement à d’autres personnes qui vont le faire à l’encontre de leurs besoins et de leurs valeurs. En fin de compte, tout est une question de perception. Les végétariens ne ressentent pas de frustration dans leurs restrictions, car les raisons pour lesquelles ils vont choisir de se restreindre sont en général des raisons liées à des aspects très importants pour eux (ex. : l’éthique, l’environnement, la santé, etc.). C’est un choix qui vient soutenir l’identité qu’ils veulent se construire. Et le plaisir de faire ce choix est plus fort que le plaisir de manger X aliment. C’est donc une dynamique très positive qui n’enclenche pas de compulsions alimentaires face à l’aliment restreint par conviction et valeur. Le même mécanisme peut se retrouver pour les personnes qui font le choix de restreindre certains types d'aliments pour leur santé. Elles se sentent tellement mieux quand elles ne mangent pas X aliment qu'elles n'ont même pas envie d’en manger.
Pas d'enjeu, pas de compulsion alimentaire !
En plus de cela, une autre notion super importante est qu' il n'y a pas d'enjeu de résultat dans leur choix ! Du coup, ils ne ressentent pas de stress sur le fait de réussir ou pas à manger en accord avec leur choix. Ils mangent tout simplement, sans se poser de questions. Contrairement aux personnes qui ont des compulsions et qui se mettent énormément de pression face à leur alimentation ou leur compulsion. D'ailleurs, c'est aussi pour cela que le focus sur le poids est un des pires ennemis pour faire face aux compulsions alimentaires.
Restriction Cognitive : quand la restriction déclenche des compulsions alimentaires
Et bien, c’est lorsque vous commencez à vous restreindre pour les mauvaises raisons. L’état d’esprit des personnes faisant des restrictions qui conduisent à des compulsions alimentaires n’est pas du tout le même que ceux qui le font par conviction. En général, c’est à cause d’un sentiment de mal-être dans leur vie et bien souvent plus particulièrement dans leur corps que ces personnes commencent à entreprendre des restrictions. On parle notamment de restriction cognitive quand la personne a une intention de contrôler consciemment et rationnellement le comportement alimentaire au détriment de la reconnaissance de l’état interne. Du coup, beaucoup de ces personnes sont confrontées à des dilemmes intérieurs du genre : “ Ah, non, j’en ai très envie, mais je ne dois pas manger ça”. Dans ce cas-là, la perception de la restriction est totalement autre. Le fait de se restreindre ne vient plus vous soutenir dans un choix, un trait de votre personnalité ou de vos valeurs, mais vient surtout révéler un mal-être intérieur qui va donc se traduire extérieurement par un cadre soumis à des règles alimentaires. C’est dans ce cas que les restrictions alimentaires vont malheureusement conduire à un sentiment de frustration qui s’active et donc qu’on observe des compulsions alimentaires. Et de manière générale, les personnes souffrant de compulsions alimentaires sont en général les rois et les reines de la restriction alimentaire avec des règles bien précises au quotidien pour ne pas craquer ou manger ! N'est-ce pas ?
C’est pourquoi, un des points fondamentaux de notre travail tout au long du programme “Libre de Manger” est d’aider nos clientes à s’autoriser à manger de tout (ce qui ne veut pas dire tout manger au point de se "péter le bide" - comme disent mes clientes). À force de se restreindre pendant des années, certaines clientes en viennent à avoir peur de manger certains aliments ou certains groupes d’aliments qu’elles considèrent plus “grossissants” que d’autres. En ré-apprivoisant ou plutôt en remangeant les aliments qu’elles s’interdisaient, nos clientes se rendent généralement compte que leurs envies tout comme leurs frustrations diminuent par la même occasion et ainsi, elles mangent moins de façon naturelle. On en reparlera dans la troisième partie du dossier.
Avec du recul, c’est évident que si l’on vous interdit quelque chose, cela a plus de chance de susciter votre intérêt que de vous le faire oublier. Comme le dit bien le dicton : “ Tout ce à quoi vous résistez persiste”. C’est vraiment une loi et vous le comprendrez d’autant mieux avec l’exemple ci-dessous.
Que feriez-vous si un ami vous disait : "Ne regarde surtout pas derrière toi !" ? Est-ce que vous l’écouteriez gentiment ou bien est-ce que par instinct vous vous retourneriez directement ? Allons, soyons tous honnêtes, ce serait plutôt la seconde option, n’est-ce pas ? Et bien, le cerveau, c’est exactement la même chose. Dès qu’il perçoit un interdit, il fonce le transgresser. C’est pourquoi les gens souffrant de TCA qui ont généralement beaucoup de règles et d’interdits alimentaires ont beaucoup plus de chances de se sentir frustrés et donc de craquer par la suite.
Rééquilibrage alimentaire, régimes, plans alimentaires qui empirent les compulsions alimentaires
En parlant de frustrations, on ne peut évidemment pas échapper aux fameux “régimes”. Aujourd’hui, dans le domaine de l’alimentation et du bien-être, le mot “régime” a perdu en côte. Et oui, ces dernières années, beaucoup de personnes se sont rendues compte que les régimes à long terme ne fonctionnaient pas. Pourquoi ? Parce qu’ils engendraient… des frustrations, de grosses frustrations ! Pourquoi les régimes ne fonctionnent pas ? Et pourquoi engendrent-ils des frustrations qui conduisent elles-mêmes à des compulsions alimentaires ? On vous explique tout !
Très souvent, la plupart des gens se lancent dans un régime avec pour objectif de perdre du poids. S’il n’y a rien de “mal” à vouloir s’affiner ou perdre des kilos superflus, c’est la manière et le système que vous allez utiliser pour perdre du poids qui va être décisif pour votre réussite. En se lançant dans un régime à court terme, la plupart des gens ignorent les conséquences que cela implique et qu’ils risquent de subir à long terme. De nombreuses études scientifiques révèlent aujourd’hui que si un régime permet effectivement de perdre du poids à court terme, à long terme, tous les kilos seront repris voire même encore plus qu’auparavant.
Et ça, c’est juste la réalité en ce qui concerne le poids de la personne. On ne vous parle absolument pas des conséquences émotionnelles, psychologiques ou encore sur votre santé. Vous imaginez bien que quelqu’un qui a beaucoup perdu, puis beaucoup repris du poids aura évidemment plus de difficultés à retrouver une bonne estime de soi. Cette personne devra non seulement vivre avec tous ses kilos en trop, mais devra également faire face à ce qui apparaîtra comme un “échec” à ses yeux ainsi qu’aux yeux des autres. Au fur et à mesure, c’est donc un véritable cercle vicieux qui se crée autour de vous sans même que vous ayez eu le temps de vous en rendre compte. On vous en parle plus bas ;)
Cela m’amène évidemment à vous mettre en garde contre les soi-disant “plans alimentaires” ou “rééquilibrages alimentaires”. Car au final, même s’il s’agit de mots plus sexy et acceptables dans notre société, ils déclenchent le même cercle vicieux que le régime si 1) ils ne sont pas rattachés à des convictions entièrement alignées avec qui vous êtes réellement ou encore si 2) le résultat souhaité via ce rééquilibrage est un grand enjeu pour vous. Vous utiliserez peut-être les termes de “rééquilibrage alimentaire” ou “plan alimentaire” pour vous donner bonne conscience, mais au final, il s’agira du même schéma que celui des “régimes”.
Si vous faites un #rééquilibragealimentaire dans le même état d'esprit qu'en faisant un #régime... Alors votre cerveau ne comprends pas la différence ! #CycleInfernalDesRegimes #CompulsionsAlimentaires #LibreDeManger
Il ne s’agit pas de jeter la pierre à ces mots, d’en avoir peur ou de les bannir définitivement de votre vocabulaire. Il s’agit plutôt de savoir ce que vous mettez vraiment derrière ces termes. Si les mots “rééquilibrage alimentaire” ou “plan alimentaire” sont simplement un moyen détourné (que cela soit conscient ou inconscient d’ailleurs) de vous imposer encore une fois des règles venant de quelqu’un d’autre plutôt que de choix personnels en accord avec ce qui est important pour vous, cela revient exactement au fait de vous mettre au régime. Par conséquent, même si vous employez des mots différents, vous risquez de subir les mêmes conséquences à long terme. On parle ici bien évidemment d’un grand sentiment de frustration qui pourra déclencher des compulsions alimentaires.
Le cycle infernal des régimes
D'ailleurs, voyons de plus près dans quel cycle infernal vous allez tomber avec ces règles alimentaires.
Vous faire prendre conscience que le cycle infernal auquel un régime peut être à l’origine, c’est non seulement pour vous aider à en sortir le plus vite possible, mais également pour faire de la prévention. Si toutes les personnes se lançant dans un régime ou rééquilibrage alimentaire connaissaient les dommages collatéraux qui vont avec, elles réfléchiraient deux fois avant d’en entamer un.
Le problème avec le “régime”, ce n’est pas le mot en soi, c’est plutôt toutes les émotions désagréables qui vont avec. Avez-vous déjà rencontré quelqu’un qui vous a dit : “ Ah yes ! Tu sais quoi ? A partir de demain je vais faire un régime, je suis trop contente ! “. La plupart des fois, non, ce n’est pas comme ça, n’est-ce pas ? En général, les gens vous regardent tristement en soupirant et vous disent : “ Faut absolument que je me mette au régime, j’en peux plus de tous ces kilos, mon corps me dégoûte.” C’est donc à partir des émotions telles que la culpabilité, le dégoût, la tristesse ou encore la frustration que vous allez entamer un régime. Et ces émotions ne vont être qu’amplifiées au fur et à mesure. Et oui, c’est ce que vous ressentirez dès que vous vous permettrez le moindre écart. Sans parler de la peur de reprendre le poids au quotidien qui vous pourrit la vie.
Or si vous réfléchissez bien, la première fois que vous avez tenté un régime pour perdre du poids, c’était sûrement parce que vous ne vous sentiez pas bien dans votre corps. Le problème n’est donc pas tant la nourriture, mais plutôt le rapport que vous entretenez avec votre corps. Voici un parallèle assez parlant : il s’agit de pays bien intentionnés qui envoient de la nourriture à des pays plus pauvres. Si leur but est bien noble, en leur envoyant systématiquement à manger, ils les maintiennent dans une situation de dépendance. Que se passerait-il si au lieu de leur envoyer à manger, ils leur envoyaient des gens pour les former et leur apprendre à cultiver leur terre et à pêcher ? Ces pays pauvres le seraient moins et auraient surtout la possibilité de devenir autonomes. Avec les régimes, vous faites exactement la même chose. Vous vous maintenez esclave de règles alimentaires extérieures pendant un certain temps et une fois sorti de ce cadre, vous avez du mal à ré-apprivoiser votre liberté. Voilà pourquoi dans le cadre de notre accompagnement du programme Libre de Manger, on ne vous donne pas de règles alimentaires, on vous apprend à mieux vivre avec la nourriture plutôt que de subir le quotidien avec elle.
La faim chamboulée, plus de sensation de satiété, sensation de ne jamais être rassasié :
Vous comprenez maintenant qu'en étant sous l'emprise de règles alimentaires qui ne vous conviennent pas, vous allez manger en accord avec celles-ci et non avec ce dont votre corps à besoin. Du coup, si vous vous êtes privé depuis longtemps, il y a de grandes chances qu'à un moment donné votre corps va inhiber les sensations alimentaires, donc la faim, la satiété et le rassasiement. Votre corps ne dépensera plus d'énergie à vous envoyer ces signaux car de toute façon vous ne les écoutez pas... Résultat : Vous ne ressentirez plus la faim (et en même temps cela vous fait peur d'avoir faim), vous aurez l'impression de trop manger car vous ne ressentirez pas la satiété et vous aurez le sentiment de n'être jamais rassasié (et ceci s'amplifiera si vous vivez des frustrations psycho-émotionnelles que nous allons voir plus bas).
Si au contraire vous avez le sentiment d'avoir tout le temps faim, c’est sûrement pour des raisons psycho-émotionnelles qu'on va voir plus bas.
Si vous vous dites "si j'écoute mon corps je vais manger n'importe quoi", c'est aussi normal. 99% de nos clientes ont ce sentiment quand elles débutent le programme. La réalité est que quand vous vous écoutez vraiment, vous allez être surprise de voir que vous mangez moins naturellement... Par envie et pas parce que "il faut" !
Si nous avons longuement développé la notion de “régime” ici, c’est avant tout sur les “régimes amincissants” que nous nous sommes concentrés. C’est sur l’état d’esprit qui va avec les régimes amincissants que nous voulions vous mettre en garde.
“La folie, c'est de refaire toujours la même chose, et d'attendre des résultats différents” - Albert Einstein
D’ailleurs cela nous amène à un point important !
Chez Sandra FM nous n’aidons pas les personnes dans une démarche exclusive de perte de poids, vous pouvez regarder la vidéo de Sandra qui explique “Pourquoi elle ne vendra plus jamais de programme de perte de poids”.
Évidemment, nous ne sommes pas CONTRE la perte de poids en soi, mais plutôt sur le focus du poids. Je vois bien trop de personnes se punir au quotidien parce qu’elles ne perdent pas les kilos désirés. Pourtant, le poids n’est qu’un moyen de détourner un mal-être intérieur. Ici, nous aidons nos clientes à aller au-delà du poids, à se reconnecter à ce qui est réellement important pour elles dans la vie, à pouvoir manger en paix sans se prendre la tête, à se sentir bien dans leur peau peu importe leur taille, et à se libérer du poids du mal-être surtout ! D'ailleurs, si vous cherchez à vivre plus en paix avec votre corps, je vous invite à regarder notre auto-programme : Libre Avec Mon Corps.
EBOOK OFFERT :
Vous pouvez télécharger gratuitement l'ebook
"Comment se libérer de l'obsession et des compulsions alimentaires" ;)
Comment ne plus compenser par la nourriture ?
Après la lecture de ces derniers paragraphes, vous aurez compris qu’une des clés pour sortir des compulsions alimentaires, c’est de sortir à tout prix de toutes les restrictions alimentaires, peu importe la forme ou le nom qu’elles revêtent, si elles déclenchent une sorte de frustration. Soyez vraiment conscient qu’il existe vraiment d’autres alternatives pour apprendre à se sentir bien, à aimer son corps. Et vous serez même étonné de voir qu’à partir du moment où vous êtes en paix avec votre corps et que vous commencez à l’aimer tel qu’il est à l’instant T pour ce qu’il est, votre vie sera d’autant plus légère et vous pourrez faire plein de choses que vous pensiez impossibles avant. Ce qui est vraiment important à comprendre ici, c’est que vous pouvez vraiment obtenir les (vrais) résultats que vous voulez (aka vous sentir bien dans votre corps, etc.) sans passer par les frustrations émotionnelles et psychiques qu’impliquent les régimes. On vous laisse ici quelques histoires inspirantes de nos clientes du programme Libre de Manger, pour vous motiver et vous montrer que c'est possible :)
Et on reparlera d'autres conseils dans le troisième dossier dédié aux compulsions alimentaires ;)
Il est maintenant temps de faire un zoom sur les frustrations psycho-émotionnelles auxquelles beaucoup de personnes sont confrontées.
Les frustrations psycho-émotionnelles vous font manger sans avoir faim :
Si les frustrations dans le domaine de l’alimentation jouent un rôle non négligeable pour expliquer l’origine de l’obsession et de l'envie de manger compulsive, ce n’est pas systématiquement le cas. En effet, un grand nombre de personnes nous partagent chaque jour qu’elles n’ont jamais fait de régimes et pourtant, leur rapport à la nourriture est chaotique. Dans d’autres cas, certaines personnes ont expérimenté des régimes, mais ont pris conscience qu’ils avaient des conséquences néfastes à long terme et s’étaient depuis longtemps déjà réconciliées avec tous les aliments.
Alors pourquoi les compulsions alimentaires persistent-elles chez ces personnes me demanderez-vous ?
Et bien, de nouveau, on va vous parler de frustration. En revanche, cette fois-ci, il ne s’agit pas de frustrations alimentaires, mais de frustrations en lien avec soi-même ou provenant du monde extérieur.
Le rapport à soi-même et les compulsions alimentaires
Nous sommes des êtres sociaux et nous vivons en société. Qui dit “société” dit famille, amis, entourage, etc. Si on met ici l’accent sur le fait que nous évoluons et grandissons au sein d’une société et donc à travers le regard de nombreux individus (parents, professeurs, autres enfants à l’école…), c’est pour vous expliquer que le regard de ces individus n’est pas sans conséquences (qu’elles soient perçues comme positives ou négatives) sur la manière dont vous allez vous percevoir.
Notre image et notre identité se construisent dès le plus jeune âge, c’est souvent le regard de nos parents, de nos amis et des adultes autour de nous qui nous façonnent.
Que ce soit via des mots, des expériences, des événements spécifiques, tout ce que vous vivez dans votre vie va influencer la perception que vous avez de vous-même.
Or, si pendant des années vous avez plutôt intégré une mauvaise image de vous :
“Je ne suis pas assez ci ou assez cela”
“Je ne mérite pas…”
“Je manque de confiance en moi”
“Je suis trop grosse/maigre/grande/petite…”
etc. etc. etc.
Bien souvent, ce mal-être intérieur est également lié à un fort niveau d’exigence ou encore à un grand besoin de contrôle sur ce qui nous entoure et dès que les choses ne se passent pas comme prévu, voilà qu’on se colle des étiquettes au front comme quoi “on est nul” (ou parfois, bien plus violentes encore…).
Notre identité : le décalage entre qui je suis et qui je veux être fait manger
Vous générez alors une sorte de mal-être intérieur qui provoque une certaine frustration, car il y a un décalage entre ce que vous percevez être et ce que vous aimeriez être.
En plus de cela, il y a un autre aspect que nous observons très souvent chez nos client(e)s, l’idée de se créer une identité forte de soi liée au rapport à la nourriture “je suis boulimique”, “je suis addict à la nourriture”, “je suis…”. Si vous n’avez pas lu le premier dossier, on vous invite à le lire, car nous expliquons en détail pourquoi ce genre de phrases ont un impact sur vous et comment les transformer ;)
Si vous lisez ce dossier, il est possible que vous ayez pris l’habitude de manger comme une façon de vous protéger de ce mal-être. Car sur l’instant T, manger provoque un shoot de plaisir au niveau du cerveau et vous fait oublier ce mal-être initial. Bon, après, on est d’accord, cela va sûrement créer un autre mal-être. Celui de ne pas être capable de gérer votre alimentation, mais ça on en reparle dans le prochain dossier ;)
On vient de voir que si la vision que vous avez de vous-même n’est pas en accord avec celle que vous souhaitez, vous déclenchez ce que nous appelons une “frustration psycho-émotionnelle". Il arrive également que ces frustrations soient déclenchées (à vos yeux) par l’extérieur. Allez, on vous explique ça...
L'environnement, les autres et l'envie de manger compulsive
Vous est-il déjà arrivé de recevoir une remarque de quelqu’un, votre patron, votre chéri(e) ou autre personne et, sous le coup de l’émotion, d’aller vous précipiter dès que vous le pouvez sur toute la nourriture qui vous passe sous la main ? On l'a tous vécu ! Rassurez-vous, il n’y a rien de honteux à cela. Manger pour compenser une émotion "négative" (que je préfère appeler "désagréable") est quelque chose de naturel, d’humain et qui est déjà arrivé à chacun d’entre nous. Là où cela peut devenir problématique, c’est quand vous mangez systématiquement dès que ça ne va pas, surtout si c’est courant de ne pas aller bien. Pour résoudre ce schéma, ce n’est pas tant sur la nourriture qu’il convient de travailler, du moins pas seulement, mais surtout sur votre manière de percevoir les événements et leur impact émotionnel sur vous.
L'importance de changer notre perception sur ce qui nous arrive pour réduire les compulsions alimentaires
En effet, très souvent, ce ne sont pas les événements en soi qui sont douloureux ou simplement désagréables, mais la manière dont nous percevons ces événements et la signification que nous leur donnons qui va nous faire ressentir soit une émotion agréable, soit une émotion désagréable (rappelez-vous, il n’y a pas d’émotions positives ou négatives, toutes ont un rôle).
Je donne souvent un exemple très parlant que je vous retranscris ici :
Imaginez que votre chéri(e) passe la soirée à l’extérieur avec des ami(e)s. Vous pouvez réagir de bien des manières, mais nous allons ici nous focaliser sur 2 réactions différentes :
"Oh, non, je vais être tout(e) seul(e) toute la soirée, je me sens seul(e), c’est déprimant, il va encore m'abandonner" → déclenchement d'émotions désagréables comme la tristesse, la solitude, la colère. Et hop... "je me rue sur la bouffe".
"Oh yes ! Une soirée rien que pour moi, je vais me chouchouter et me cocooner. C’est parti pour une soirée en amoureux avec moi-même" → Déclenchement de la joie, du bonheur et sensation de bien-être.
Cet exemple est vraiment caricatural, mais montre bien que c’est de nos perceptions et donc nos pensées que découlent nos émotions et non pas l’inverse. Ici on peut observer que ce n’est pas la solitude en soi qui génère l’envie de manger, mais bien la perception négative de la situation face à soi-même et face à la situation qui déclenche une frustration… Et qui dit frustration, dit compulsions, si c’est votre moyen de vous protéger du mal-être ;)
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"Comment se libérer de l'obsession et des compulsions alimentaires" ;)
Et c'est la même chose pour les critiques et les remarques que les autres nous font...
De nouveau, si l’on veut changer un schéma réactionnel qui est néfaste à long terme, comme les compulsions alimentaires, c’est avant tout sur nos perceptions et nos pensées qu’il serait intéressant de travailler au préalable.
A ce stade, vous comprenez mieux pourquoi on vous disait que le programme Libre de Manger est un accompagnement hyper complet dont on est fières ! ;) On va vraiment reprogrammer votre cerveau que ce soit par rapport à la nourriture, mais aussi de la vie en général ;) Et c'est ce qui fait la force de ce programme :)
Oser être soi-même pour ne plus avoir besoin de se combler avec la nourriture.
Un autre point qui nous paraît essentiel de présenter ici c’est l’idée d’oser être soi-même et de faire des choix en accord avec 1) qui vous êtes réellement et 2) ce qui est important pour vous. On ne compte plus le nombre de fois où nous avons entendu des femmes nous dire avoir du mal à prendre soin d’elles.
Normal ! D’une part, pourquoi prendre soin de soi si on ne s’aime pas ? Et en plus, si on ne prend pas soin des autres avant de prendre soin de soi, on a le sentiment qu'on va être incomprise, jugée, rejetée, etc. Ça, c’est ce que pensent les personnes qui n’arrivent pas à se mettre en priorité. Prendre soin de soi, est-ce réellement de l'égoïsme ? Regardons de plus près…
Quand vous vous dévouez aux autres, que vous ne prenez plus de temps pour vous, les enfants, le mari, le travail, les amis… Vous êtes le pilier et toujours là pour les autres, comme si vous n’aviez pas le droit d’aller mal. Vous souriez pour faire semblant que ça va, vous gérez comme vous pouvez... Bref, vous mettez un masque pour être appréciée par ceux qui vous entourent. Comment vous sentez-vous réellement ? Êtes-vous au top de votre forme ? J’imagine que la réponse est “je ne suis pas bien, je suis fatiguée, je n’en peux plus…”
Alors, peut-être qu’il est grand temps d’enlever le masque !
En prenant un peu plus de recul, ne croyez-vous pas que ce serait bien plus altruiste de prendre soin de vous pour être au top de votre forme, avec une superbe énergie et donner la meilleure version de vous-même aux autres ?
Bah oui, quand on se sent en forme, on a plus de patience, on communique mieux, on donne le meilleur de soi...
Rappelez-vous d’une chose : quand vous dites OUI aux autres, vous vous dites NON à vous-même !
Et là encore, cela peut générer des compulsions, car vous ne vivez pas vraiment pour vous, en accord avec qui vous êtes réellement… Et donc, il y a encore un décalage qui se construit et des frustrations qui apparaissent du fait d’avoir l’impression de ne pas savoir faire autrement. Vous commencez alors à ressentir un vide intérieur qui se crée et qui est comblé avec la nourriture. Et puis, rappelez-vous, le cerveau va avoir besoin de son shoot de plaisir avec la sérotonine qui vient activer la zone de plaisir dans votre cerveau, puisque vous n'avez pas assez de plaisir au quotidien ! ;) Alors, vous comprenez maintenant qu'un des buts est d'apprendre à vous connaître pour vous combler autrement qu'en mangeant.
C’est pourquoi un des piliers du programme Libre de Manger que nous enseignons à nos clientes réside dans l’apprentissage à "gérer" leurs émotions (même si en vrai on aide plutôt à VIVRE avec les émotions... autre gros sujet qu'on aborde sur le blog ;) ), à changer leurs perceptions et surtout à réagir de façon apaisée et alignée à tous les aléas et les challenges que la vie peut leur apporter.
Arrêtons le monde des bisounours ou de voir le verre à moitié plein
L’idée ici n’est pas de faire à tort et à travers de la psychologie positive en affirmant que tout est bien et que tout va bien. Non, bien au contraire, l’idée, c’est de voir les choses telles qu’elles sont, sans fuir ce qui arrive, de vivre la situation et de la résoudre en accord avec nos valeurs et besoins. Bien réagir et agir en temps de crise, c’est une qualité qui peut s’acquérir avec de la patience et de la pratique. Tout cela en accord avec qui vous êtes et ce qui est important pour vous. Au début cela demande de la patience si ce n'est pas votre mode de fonctionnement naturel, c’est d’ailleurs pour cela que le programme prend nos client(e)s par la main, pas à pas pour que cela devienne tout à fait réalisable et plus rapide du fait d'être accompagné(e) !
Rappelez-vous que pour voir un verre à moitié plein, c'est qu'il est également à moitié vide ! Donc arrêtons la psychologie de comptoir et osons vivre pleinement notre vie. Plus vous essayez de voir le côté positif, plus vous souffrez dès qu'il y a du négatif... Je sais, c'est un paradoxe ! Ce sont vraiment des sujets passionnants que je travaille quasi systématiquement lors de mes accompagnements.
L’objectif ici, c’est de vous rappeler que c’est vous et vous seule qui êtes aux commandes de votre vie. Qu’ils s’agissent de paroles blessantes ou d’événements douloureux, vous avez toujours le choix 1) de faire de votre vécu une force ou au contraire 2) de rester en mode “victime”/bébé en laissant les événements et les autres faire de vous une marionnette et définir la personne que vous êtes.
Alors, il est grand temps de rallumer les étoiles - Guillaume Apollinaire
Comment ne plus avoir envie de manger ?
Voilà pourquoi vous avez des compulsions alimentaires. Comme vous avez pu le constater, dans ce dossier, nous avons au final très peu parlé de nourriture. Cela résume assez bien l’idée que nous souhaitions faire passer : les problèmes alimentaires sont rarement en lien avec l’alimentation en soi.
N’importe qui saura vous dire que les légumes et les fruits sont excellents pour la santé, que boire suffisamment est important et que pratiquer une activité physique régulière contribue au bon fonctionnement du corps et de l’esprit. Il n’y a rien de nouveau ni de surprenant dans ce discours. Alors si tout le monde connaît si bien le code de conduite alimentaire idéal, mais que personne ne réussit à l’appliquer véritablement, n’est-ce pas bien la preuve que le problème ne se situe pas dans l’assiette, mais autre part ?
Les frustrations qui vous habitent sont là pour exprimer que quelque chose ne va pas, prenez le temps de les accueillir, de les apprivoiser, de les comprendre puis mettre des actions en place pour les surmonter. Cela vous aidera à mieux vous connaître pour mieux gérer vos compulsions alimentaires.
On aurait pu rester des heures à vous parler de vos envies de manger compulsives... Il y a encore des tas de choses à dire ! Si déjà vous prenez en compte tout ce dossier, vous allez clairement faire des pas de géants ;)
Comment contrôler ses pulsions alimentaires ?
Dans notre prochain dossier, nous vous expliquerons “comment vous libérer des compulsions alimentaires” même si bien sûr, ici et dans le premier dossier vous avez déjà pas mal de pistes ;)
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Ça nous fera super plaisir d'avoir votre retour après les heures qu'on a passé à écrire ce dossier pour vous :)